Du massif de la Sainte-Baume, jusqu’au rivage de la Méditerranée, la vigne manifeste partout sa présence familière.
Dans un amphithéâtre naturel, le vignoble de Bandol s’étage en restanques (terrasses) sur environ 1500 hectares.
Ces paysages résultent de la persévérance de générations de vignerons : au fil des siècles, ils ont dû sculpter les coteaux pour pouvoir y travailler la vigne.
Marnes et calcaires forment l’essentiel de ces terrains arides que délimite avec une rigueur extrême le décret d’appellation. La terre riche a coulé vers la plaine, laissant les coteaux à la vigne qui prospère dans la précieuse aridité des sols pauvres, comme il sied aux grands Crus.
On sait à Bandol que les sols aux rendements limités évitent la dilution des arômes et permettent au vin de révéler toute la richesse de ses saveurs.
Orienté plein sud, face à la mer, le vignoble bénéficie d’un ensoleillement annuel de près de 3000 heures.
A ses pieds, la Méditerranée le protége des écarts de température alors que sur les hauteurs, les collines avec leurs pinèdes et leurs forêts de chênes, font barrage aux vents froids venus du nord.
A l’abri de cet amphithéâtre naturel parsemé d’oliviers et d’amandiers, le vignoble jouit d’un microclimat où brises de mer et de terre lui apportent un juste équilibre d’aération et de pluie.
Quand au Mistral, il permet de maintenir, même après de fortes précipitations, un climat parfaitement sain.