N’est pas Bandol qui veut.
A Bandol, il faut compter de nombreuses années entre la décision de planter un hectare de vigne et la dégustation de la première bouteille.
Lorsqu’il s’agit de vins rouges, pas moins de 8 années s’écoulent avant la première vendange en AOC, qui est elle-même suivie d’un vieillissement de 18 mois minimum en fûts, requis pour son agrément.
Plus encore : dès le mois de juin, la récolte est impitoyablement éclaircie par la vendange verte pour ne conserver que les meilleures grappes et favoriser une maîtrise des rendements !
D'autant plus que les vendanges se font à la main, pour une meilleure sélection du raisin directement au pied de la vigne.
On sait à Bandol que les sols aux rendements limités évitent la dilution des arômes et permettent au vin de révéler toute la richesse de ses saveurs.
Alors que le décret d’AOC de 1941 limite la production à 40 hectolitres à l’hectare, les vignerons sont plus stricts encore, avec des rendements excédant rarement les 35 hectolitres à l’hectare.
Rappelons enfin que, conformément au décret d’Appellation, la vinification des vins de Bandol doit exclure toute opération d’enrichissement ou de concentration (chaptalisation), même pratiquée dans la limite des prescriptions légales en vigueur.
Le soleil provençal participe à leur élaboration. L'excellence est à ce prix.